Aaaaah les poils. Diabolisés depuis la puberté par le marketing, la société ou encore notre entourage, on passe notre vie à les éliminer. Je vous donne mon avis.
Depuis leur apparition sur notre corps, nous sommes confrontés au regard des autres. En tant que femme, notre position dans la société est prédéfinit, et celle de nos poils aussi. Aisselles, maillot, jambes, sourcils…une corvée pour certaines, un choix pour d’autres. Pour moi c’est plutôt “chacun fait comme il veut, tant qu’on me laisse faire comme je l’entends”. Il y a des jours où je ne me maquille pas du tout, d’autre où je mets la dose.. c’est pareil pour les poils. Je suis très claire de peau, et ma pilosité l’est également #chanceuse, i know. Adolescente, c’était l’intégrale (aisselle, jambes et maillot) pour suivre le mouvement, pour ne pas être rejetée parce qu’un poil “disgracieux” était encore visible sur mon mollet ou sous mes bras.
Aujourd’hui à 25 ans, je résonne différemment. J’accepte mon corps tel qu’il est, sans l’agresser (qu’on se le dise, c’est rarement une partie de plaisir l’épilation) avec des produits respectueux. Le bodypositiv m’accompagne au quotidien, avec forcément des jours avec et des jours sans. Ma pilosité peut être voyante, intégrale ou faite à mi-mesure, ce n’est pas un critère de propreté de toute façon. Jusqu’à il y a peu, nous ne voyons pas de femmes “poilues” dans les rues, à la télé, sur les réseaux, qui montraient fièrement leur pilosité. C’est chose faite. On en voit de plus en plus, et c’est un pas supplémentaire vers la libération de la femme.
Parmi vous, certaines s’épilent en institut, se rasent, ont opté pour l’épilation définitive, laissent leur corps s’exprimer naturellement *free*, voici quelques uns de vos avis :
Vos avis <3
- Je ne les supporte pas, dans le sens “ça pique, ça me donne des boutons”. Sinon je m’en fiche !
- Si j’en ai j’en ai, ça ne m’empêche pas de sortir mais je préfère être épilée. Je respecte le choix de chacune.
- A part sous les aisselles, je me prends pas trop la tête pour le reste. Et comme ça ne dérange pas mon copain, ça aide à avoir moins de complexes.
- Je me sens obligée de tout enlever par rapport au regard des autres.
- Ras le bol d’être jugée parce que j’ai un poil en trop en dessous des bras. Perso je vis bien avec.
- J’oscille tout le temps entre “il faut que je m’épile” et “ça me soûle, je laisse comme c’est”.
- Je me sens presque sale quand j’en ai trop.
- Une corvée !
- Perso je supporte pas esthétiquement les poils, je ne sais pas si c’est parce qu’on nous façonne depuis petites à cette idée que les femmes doivent être épilées mais franchement pendant le confinement j’ai testé j’ai du mal. Et au delà du côté esthétique j’ai du mal parce que quand je ne m’épile pas j’ai tendance à faire de l’eczéma à cause du frottement de la serviette pendant les règles et aussi j’ai tendance à bcp plus transpirer et sentir plus vite mauvais des aisselles quand je ne suis pas épilée. Donc pour le côté esthétique mais aussi confort je ne supporte pas avoir le foin qui dépasse de la brouette .
En résumé, un article positif pour vous expliquer que c’est à chacune de se retrouver en accord avec elle-même face à son miroir.
Je vous retrouve très vite,
Schmoutz !